Plaques d'Alice Favre à Genève

Après la pose de la plaque de rue d'Alice Favre au croisement de l’Avenue Pictet de Rochemont et l’Avenue de Frontenex en juillet 2019, une plaque à sa mémoire a été dévoilée le 16 novembre 2021 au parc La Grange.
Alice Favre

Une plaque épigraphique à la mémoire d’Alice Favre (1851-1929) a été apposée le 16 novembre 2021 dans l’ancienne crémerie du parc La Grange, en collaboration avec la Ville de Genève.

La plaque a été placée à l’intérieur de l’ancienne orangerie construite entre 1828 et 1829 par la famille Favre, propriétaire des lieux. A la fin du 19e siècle, elle devient un lieu d’exposition où se cultive la mémoire familiale.

Fin juillet 2019, une plaque du rue d’Alice Favre avait déjà été posée au croisement de l’Avenue Pictet de Rochemont et l’Avenue de Frontenex. Cette action faisait partie du projet 100Elles qui vise à valoriser la place des femmes ayant joué un rôle important dans l’histoire genevoise. Suite à cette démarche et avec l'accord de la Ville de Genève, l’avenue William-Favre a été renommée en avenue Alice-et-William Favre. La modification est effective depuis décembre 2020.

Alice Favre (1851-1929) a été la 1re femme à la présidence de la Croix-Rouge genevoise. Investie dans des œuvres philanthropiques dès sa jeunesse, elle est devenue un symbole du mouvement féminin de la bienfaisance en Suisse romande.

Voici deux extraits de l’article paru le 1er mars 1929 dans la Revue mensuelle de la Croix-Rouge suisse, à l’occasion du décès d’Alice Favre le 3 février de la même année.

« Tous… se souviennent du dévouement inlassable de Mlle Favre lors du passage des trains de prisonniers, alors que jour et nuit — la nuit surtout — elle était à la gare de Cornavin, organisant, dirigeant, prévoyant, aidant et encourageant cette activité magnifique qui fut celle de la Croix-Rouge genevoise pendant la Grande Guerre, et qui fut l'application parfaite et exemplaire de la raison d'être initiale de la Croix-Rouge « Inter Arma Caritas » (« La charité au milieu des combats »).

« …Qu'il s'agît du Statut des infirmières, de la lutte contre les maladies transmissibles, d'hygiène populaire, du recrutement de nouveaux adhérents à la Croix-Rouge, de comptes du Dispensaire d'hygiène sociale, des samaritains, du matériel d'instruction pour les cours de la Croix-Rouge ou pour des cours de soins aux malades..., Mlle Favre était au courant de tout, s'intéressait à tout, et trouvait bien souvent la meilleure solution à donner à des questions complexes et difficiles à résoudre. »