
« Étudiante en première année à l’Université de Genève, j’ai profité de la flexibilité de mon emploi du temps en raison des cours donnés en ligne, pour m’engager comme bénévole à la Croix-Rouge genevoise. J’aide des personnes âgées ou à risque qui sont confinées, en allant par exemple faire les courses, en sortant les poubelles, promenant les chiens et très important, je discute régulièrement avec elles par téléphone ! Je suis d’origine tunisienne et suis arrivée à Genève pour faire mes études dans le domaine de l’économie et du management. Je vis à la Cité Universitaire, loin de ma famille. Mes deux parents continuent de beaucoup travailler malgré la crise actuelle, à l’aéroport et comme médecin. Ils m’ont donné envie de me rendre utile moi aussi, en aidant comme je le pouvais. Je suis jeune, en bonne santé et j’ai du temps, alors pourquoi ne pas contribuer à soulager les personnes qui en ont besoin ! »

« Pour me remercier, la personne que j’ai aidée m'a donné une petite boîte de chocolats avec une carte ; et je viens de découvrir qu'il a aussi mis un billet dans la carte. C'est grâce à un effort collectif que tant de petites actions solidaires ont pu être effectuées. C'est donc dans le but de soutenir ces actions que je transmets volontiers le cadeau reçu à la Croix-Rouge genevoise. »

" Ce qui m’a beaucoup plu dans le plan d’urgence face au COVID-19 de la Croix-Rouge genevoise, c’est la mise en lien entre bénévole et bénéficiaire sous forme de binôme.
Ayant du temps à disposition et l’envie de rendre service dans le contexte de la pandémie, j’ai trouvé super cette possibilité d’être mise en contact avec des personnes qui avaient besoin de services, car autrement je n’aurais pas pu savoir qu’elles étaient intéressées. En plus, j’ai trouvé cela bien organisé, ce qui a rendu mon engagement bénévole assez facile à effectuer.
Par ailleurs, j'ai beaucoup apprécié mes bénéficiaires, m’investir m’a donc également apporté de belles rencontres ! "

" Mme M. (sur la photo ci-dessous) a vaincu sa pneumonie. Nous avons pu tenir notre rencontre dans la tente de contact : un bon moment de partage, même si elle n’aimait pas cette séparation.
Sinon, ces derniers jours, je l'ai appelée deux à trois fois par jour, juste pour lui faire entendre le merle, ce qui lui permet à chaque fois de sortir de sa solitude et de son isolement. "
